Anxiété sociale et phobie sociale

Publié le : 02 avril 20215 mins de lecture

Anxiété sociale et phobie sociale: qu’est-ce que c’est ?

Le trouble d’anxiété sociale ou la phobie sociale est un problème souvent masqué sous le titre de timidité ou de « calme » de l’enfant. Celui-ci fait partie des troubles anxieux au même que le stress post-traumatique et se manifeste surtout par une peur intense dès lors que la personne souffrant d’anxiété sociale fait face aux regards des autres. D’après les psychologues, il faut y prêter attention dès les premiers signes afin qu’il ne devienne pas un problème majeur à l’avenir.

Comme il apparaît généralement à l’adolescence, sans soins thérapeutiques, l’alcoolisme et la toxicomanie peuvent évoluer vers un isolement qui peut à son tour déclencher d’autres troubles tels que la dépression, le stress, l’alcoolisme et la consommation de drogues en général, et même des problèmes financiers.

Il n’est pas rare que la vie professionnelle soit affectée par des difficultés de relations interpersonnelles et l’incapacité de se mettre en relation dans l’environnement de travail, ce qui entraîne de graves préjudices.

Les symptômes de l’anxiété sociale

Les premiers symptômes peuvent être difficiles à détecter, c’est pourquoi il est essentiel que les parents entretiennent une relation de confiance étroite avec leurs enfants pour identifier le problème. L’anxiété sociale présente généralement certains symptômes physiques, tels que transpiration excessive, tremblements, bouffées de chaleur au visage, halètement, troubles gastriques, sensation d’évanouissement, palpitations, maux de tête et diarrhée.

Le trouble d’anxiété sociale fait que l’individu se sente constamment jugé dans les plus petits détails et attitudes par les autres, que ce soit par son apparence, sa façon de s’habiller, de parler, de manger – et même par son état d’appréhension. La vie sociale devient alors un cauchemar et la personne aura donc tendance à s’isoler, limitant le nombre de personnes avec lesquelles elle entre en contact en dehors de son environnement familial, même en petits groupes.

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Phobie sociale : plus fréquente chez les femmes

La phobie sociale est assez fréquente dans la population en touchant davantage les femmes que chez les hommes et débute généralement à l’adolescence.  Comme son apparition peut être considérée comme courante, il est également courant qu’une personne ne soit traitée que comme « différente » par les autres. Par ailleurs, l’adolescence est la période dans la vie d’une personne où celle-ci est naturellement confrontée à des changements drastiques vis-à-vis de son apparence physique, sa personnalité et son comportement en public. Il n’est donc pas rare que cette situation engendre l’apparition de troubles durant la transformation de l’enfant.

Cependant, la phobie sociale peut aussi déclencher d’autres maux, voire ouvrir les portes de l’alcoolisme et de la toxicomanie lorsque l’individu réalise que ces substances lui permettent de se sentir plus à l’aise et en sécurité devant les autres.

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Traitement de la phobie sociale: différentes approches

Le traitement, en revanche, doit être initié à tout âge où le trouble d’anxiété sociale est perçu, de préférence à l’adolescence. Elle consiste notamment en une combinaison de psychothérapie avec l’utilisation de médicaments, tels que des antidépresseurs et des anxiolytiques, et dans les cas les plus graves, le traitement peut également inclure l’utilisation de bêta-bloquants et d’anticonvulsifs.

La psychothérapie la plus appropriée devrait donc combiner deux modalités distinctes, c’est-à-dire qu’elle devrait être cognitivo-comportementale. Par ce biais, un travail cognitif sera effectué, sur la compréhension du pourquoi et du comment des pensées irrationnelles et comportementales surgissent, faisant comprendre au patient que son comportement peut être modifié, lui apportant plus de confort par l’entraînement de certaines de ses compétences.

La thérapie apporte une meilleure qualité de vie au patient

L’important est que les parents des adolescents considérés comme très timides ou « différents » soient conscients du problème, et que la personne adulte qui se sent porteuse de ce type de phobie en elle, demande l’aide d’un psychologue.

Grâce à la thérapie cognitivo-comportementale, il est possible non seulement de traiter les premiers cas, en évitant que le trouble d’anxiété sociale n’influence négativement le quotidien du futur adulte, mais aussi de garantir au patient adulte une meilleure qualité de vie grâce à la possibilité d’une inclusion sociale sans traumatisme.

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